Stéphane Thidet

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===Biographie et œuvre===
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Diplômé de l’École supérieure d'art et design Le Havre-Rouen en 1996, il poursuit sa formation à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris dont il sort diplômé avec les félicitations du jury en 2002. Stéphane Thidet a également étudié à la Koninklijke Academie van Beeldende Kunsten à La Haye, ainsi qu'à la Cooper Union School à New York.
Diplômé de l’École supérieure d'art et design Le Havre-Rouen en 1996, il poursuit sa formation à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris dont il sort diplômé avec les félicitations du jury en 2002. Stéphane Thidet a également étudié à la Koninklijke Academie van Beeldende Kunsten à La Haye, ainsi qu'à la Cooper Union School à New York.
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===Expositions (sélection)===
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*2019 [[Biennale de Lyon 2019|15e Biennale d'art contemporain de Lyon]], ''Là où les eaux se mêlent''
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** [[Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire]]
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Version actuelle

Stéphane Thidet plasticien contemporain français né en 1974 à Paris

Biographie et œuvre

Diplômé de l’École supérieure d'art et design Le Havre-Rouen en 1996, il poursuit sa formation à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris dont il sort diplômé avec les félicitations du jury en 2002. Stéphane Thidet a également étudié à la Koninklijke Academie van Beeldende Kunsten à La Haye, ainsi qu'à la Cooper Union School à New York.

Son travail multiforme inclut la sculpture et l’installation. Stéphane Thidet crée des univers où s’opèrent des décalages. Ses œuvres mettent en scène sa vision de la réalité imprégnée de fiction et de poésie. Elles dévoilent une certaine perte d’innocence, une inquiétude, qui, par l’état de tension permanent qu’elles supposent, provoquent une agitation, un tumulte intérieur fécond. Les choses et les situations se soustraient à un usage habituel du monde au profit d’une réalité hybride, qui installe un jeu de lectures croisées.

Ses différentes pièces sont le résultat d’un simple geste qu’il applique à des objets, des situations. Son travail tient à la fois de la sculpture et de l’installation. En jouant avec des éléments naturels, Stéphane Thidet instaure des visions d’une intense poésie, en plongeant le public dans des univers oniriques, où son imagination dialogue subtilement avec celle de ceux qui les contemplent.

Stéphane Thidet est représenté par la Galerie Aline Vidal à Paris et Laurence Bernard à Genève.

Expositions (sélection)

  • 2019 15e Biennale d'art contemporain de Lyon, Là où les eaux se mêlent
  • 2018 Détournement, La Conciergerie, Paris
  • 2017 Sur le fil, Le Pavillon Blanc, Colomiers
  • 2016 Désert, Abbaye de Maubuisson, Saint-Ouen l’Aumone
    • Solitaire, Collège des Bernardins, Paris
  • 2015 Excepté le soleil, Galerie Laurence Bernard, Genève, Suisse
  • 2014 Les Crieurs, Le Cairn, Digne-les-bains
  • 2013 Après après, Galerie Aline Vidal, Paris
  • 2011 Vie sauvage, La Maison Rouge, Paris
  • 2010 Les Abattoirs, Musée d’art moderne et contemporain, Toulouse
  • 2009 Polyèdres, Palais de Tokyo, Paris
  • 2008 Dehors, Le Grand Café, Saint-Nazaire
  • 2006 Dernier Ticket, Galerie Aline Vidal, Paris
  • 1996 Techniques mixtes, Espace Philippe-Auguste, Vernon

Galerie

Site de l'artiste

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Les Pierres qui pleurent, Domaine de Chaumont, 2019
Suspendues par des cordages au plafond de la Grange aux Abeilles, des pierres s’égouttent lentement. L’eau coule goutte à goutte sur une surface d’argile poudreuse, cristallisant ainsi une auréole pétrifiée.

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Il n'est pas d'obscurité, Domaine de Chaumont, 2019
Le sol est recouvert d’une peau liquide. Des lentilles d’eau se sont déposées à la surface. Dans une ampoule de verre renversé, une lumière chaude dérive lentement. Délicatement, son mouvement déchire la pellicule végétale, sépare les feuilles minuscules, et trace à travers elles un parcours sans but. Cette œuvre parle du temps, de la lumière, des ténèbres et d’un dessin sans fin.

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Pour la Biennale de Lyon 2019, il importe, dans les anciennes usines Fagor, une portion de paysage imaginaire qui convoque l’univers du motocross, sa relation à la nature que la machine sculpte et apprivoise, et la projection plus fantasmatique de territoires vierges. Cette œuvre dessine un horizon immaculé sur lequel le passage d’une moto a révélé dans son sillon, à la manière d’un pinceau, la couche de terre inférieure de cette topographie accidentée.

Voir aussi Les films d' Ann ; le cinéma de Nezumi; les Artistes contemporains / Randonnées dans les Pyrénées

Voyages : les merveilles du Japon; Les temples et des montagnes du Népal