Rakan

Un article de Nezumi.

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Le Rakan ou Arhat est, dans la tradition bouddhiste le pratiquant ayant atteint le point le plus élevé dans la pratique.

Il présente toutefois une voie diffférente de celle du bodhisattva et sa représentation en est très différente. C'est le plus élevé des quatre êtres nobles

Les trois premiers êtres nobles

Sotapanna
Le sotapanna est le pratiquant, auditeur du Bouddha, premier des êtres nobles. Le sotapanna ne connaîtra plus que sept naissances au plus. Il ne renaîtra pas dans l'un des enfers. Il a éliminé la croyance au moi, le doute ainsi que l'attachement aux rituels et croyances.

Sakadagamin
Sakadagamin se dit d'une noble personne qui ne renaîtra qu'au plus une fois. Il a éliminé les trois premiers des dix liens et considérablement affaibli les deux suivants.

Anagamin
L' Anagamin est celui qui ne revient pas dans le samsara. Il a complètement éliminé les cinq premiers des dix liens. Cependant, il ne peut être considéré comme un arhat car il souffre encore de l'ignorance. Il atteindra l'éveil dans cette vie-même, ou encore à sa mort.

Arhat ou Rakan

Dans le bouddhisme theravâda, arhat (terme sanskrit ; en pâli: arahant, arhant, en japonais rakan) désigne le dernier échelon de la sagesse. Celui qui y est parvenu est un arhat. En sanskrit, le terme est le participe présent du verbe arh-, «  mériter  ». C'est donc proprement un «  méritant  ». Une étymologie populaire veut en faire un mot composé de ari-, «  ennemi  » et de la racine han-, «  tuer  ». Ce serait alors « (celui qui a) vaincu l'ennemi », c'est-à-dire ici la cupidité, la colère et les illusions, l'ignorance.

Dans les anciens textes indiens et dans le bouddhisme theravâda, l'état d'arhant est le but final de la pratique bouddhique : l'atteinte du nirvāna, ce qui signifie l'élimination des afflictions, la fin des renaissances dans le monde de la souffrance saṃsāra et l'accession à l'état « où il ne reste rien à apprendre ».

C'est la quatrième et dernière étape du śrāvaka, le disciple du bouddhisme theravâda.

Dans les textes du bouddhisme mahâyâna, l'idéal de l'arhat est délaissé au profit de celui de bodhisattva considéré comme plus altruïste et plus accessible aux laïcs. Il est en quelque sorte un état intermédiaire, étape sur la voie du parfait éveil.

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Parmi les 1500 arhat au mont Nokogiri

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Les 1000 rakan de Kawagoe


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