Kâlî

Un article de Nezumi.

Kâlî, la Noire est, dans l'hindouisme, la déesse du Temps, de mort et de délivrance, mère destructrice et créatrice. C'est l'aspect féroce de la Devî, la déesse suprême, qui est fondamentale à toutes autres déités hindoues. Kâlî était déjà présente dans les Veda, comme étant une des sept langues de feu du dieu Agni (la même racine que le mot latin ignis).

Kali est la parèdre et une des épouses de Shiva, que certains assimillent à Parvati.

Son nom dérive du mot kala, le temps en sanskrit, celui qui détruit toute chose. Celui qui la vénère est libéré de la peur de la destruction. C'est également la femelle noire, à l'inverse de son époux, Shiva, couvert de cendres, qui est blanc ; c'est sa shakti, l'énergie sans laquelle le dieu n'est qu'une enveloppe vide.

Lors de la bataille contre Raktabija, elle se servit de sa langue pour empêcher le sang du démon de tomber au sol. Mais cela l'empoisonna et elle devint folle. Elle dansa frénétiquement, excitée par la chair des cadavres sous ses pieds, mettant en péril l'équilibre du monde. Pour l'apaiser, Shiva se coucha sous ses pieds, ce qui arrêta la danse destructrice.

Représentation ou mûrti

Kâlî est souvent représentée nue, avec la peau noire, ou seulement les cheveux noirs. Elle a le regard féroce et quelquefois la langue tirée, portant un long collier, descendant parfois à ses genoux, composé de crânes humains.

Elle porte souvent un pagne formé de bras coupés, tient une tête décapitée dans une main, une épée, le pouvoir de la destruction, dans l'autre. La forme Bhadrakali possède plusieurs paires de bras. Son culte est surtout développé dans le Bengale, qui inspira nombre de poètes chantant leur dévotion à leur déesse, tel Ramprasad Sen.

Voir aussi Les films d' Ann ; le cinéma de Nezumi; les Artistes contemporains / Randonnées dans les Pyrénées

Voyages : les merveilles du Japon; Les temples et des montagnes du Népal